Après la doublette de jeux Tortues Ninjas,
j’ai voulu retourner à quelque chose de plus classique, de plus posé, avec un « Run
& Gun » (avancer tout en tirant sur ce qui vous arrête) tel qu’on le
connaît depuis des années, et c’est CT :
Special Forces qui a attiré mon regard dans la pile des jeux dont je
dispose. Avec ses graphismes à la Metal Slug et son côté assez
« épuré », le jeu promettait quelques heures d’amusement pour le coup
bien rétro.
Fiche technique :
Genre : Action
Éditeur : LSP
Développeur : LSP
Année de sortie originale/GBA : 2002
Support : Game Boy Advance
Un jeu typé arcade
CT :
Special Forces est un jeu
qui s’inspire très largement de la saga Metal Slug, que ce soit à travers le
graphisme, le gameplay, le scénario,… Bah tout en fait. Du coup, pas d’histoire
compliqué, vous être un anti-terroriste stéréotypé à la Schwarzenegger dans
Commando, avec le côté lourd et arrogant en plus, qui doit nettoyer des zones
entières de terroristes tout seul. Cela signifie également une difficulté
arcade qui va augmenter tout au long du jeu et vous offrir du défi, ce qui peut
s’avérer vraiment rafraîchissant sur la console Nintendo. Exemple avec les deux
missions hélicoptères : la première en Afrique n’est pas très difficile,
on esquive sans peine les tirs sporadiques des ennemis alors que la seconde
vous place face à un festival de chars anti-aériens, d’hélicoptères, de
missiles à têtes chercheuses… Le pied quoi ! Pour faire simple, si vous
détestez Metal Slug et son système de jeu, passez votre chemin.
Mission Hélicoptère: Mettez vous dans la peau de Looping (L'Agence tout risques),
il va falloir slalomer entre les hélicoptère ennemis, les tanks, les roquettes...
Quelques chose qui pourrait en choquer
plus d’un : vous disposez de 5 vies pour finir les 3 étapes du niveau en
cours et si vous mourrez avant la fin (souvent contre le boss parce que vous
n’avez pas compris comment le vaincre), vous reprendrez à la toute première
étape. Comptez 12-15 minutes pour traverser les 3 étapes… C’est assez rageant,
un peu comme un Fire Emblem où l’on perd face au boss du niveau.
Interface classique: Si vous avez déjà joué à ce genre de jeu, rien de bien surprenant
dans la façon dont s'organise l'interface du jeu (Merci Wikipedia!).
4 destinations, une diversité d’ennemis,
plusieurs armes
Le jeu vous permet de vous rendre dans
« Les montagnes enneigées », « La jungle hostile »,
« Le désert aride »,… Bref, des noms qui font rêver ! Comme
d’habitude, on est dans un jeu qui gomme le côté réaliste de la guerre :
pas de lieux réels, pas de raccrochage à la réalité. On a l’impression d’être
dans un film d’action crétin (oui, tous ne le sont pas) où de toute façon, on
est là pour la castagne, alors dire qu’on est en Amazonie, au Sahara ou sur
l’Himalaya, c’est obligé le type à rebrancher son cerveau. Dommage également
que le fond change très peu alors que les concepteurs ont fait attention à ce
que les plate-formes soient assez diversifiées. Les graphismes, qu’ils
concernent le fond où les ennemis, sont amplement suffisants pour un jeu de ce
type.
Les 4x4 c'est surfait, chérie: Dans tout les niveaux, vous retrouverez des véhicules adaptés
que vous ne pourrez cependant pas contrôler et seulement affronter.
Les adversaires ont une IA assez limitée
et heureusement, sinon il serait impossible de passer 30% des zones du jeu où
vos réflexes et votre rapidité vont déjà être mis à contribution. Bien souvent,
il vous faudra avancer et prendre des coups pour ensuite refaire le niveau en
esquivant tout les pièges de vos adversaires. En gros, vous affrontez 6 types
d’adversaires : des terroristes avec des AK-47/bazookas/mitrailleuses
lourdes, des terroristes avec des grenades, des terroristes avec des mortiers,
des terroristes en jeep armée. Chacun dispose de son point faible à exploiter,
mais tous peuvent vous surprendre grâce à la configuration du terrain ou avec
un sursaut d’intelligence de l’IA (genre se mettre d’un coup à tirer
suffisamment bas pour vous flinguer quand vous êtes accroupis).
Chef de cellule terroriste: Lors de chaque mission, vous devez retrouver le chef ennemi
et le mettre aux arrêts. Ou l'abattre. Pourquoi tant de haine?
Comme dans tout jeu d’action, on commence
par être parachuté dans le camp ennemi avec un fusil que même les Grognards de
14-18 auraient renié, pendant que l’adversaire nous tire dessus à l’AK-47.
L’armement fait parti des gros points faibles du jeu : on a dans chaque
niveau accès au fusil tout pourri, à une mitrailleuse genre AK-47 aux munitions
trop limitées, aux grenades et à une arme spécifique au niveau. Le
lance-flammes ne sert qu’à détruire les portes, le lance-missiles sert pour la
fin du niveau,… On se retrouve donc bien souvent à utiliser le fusil tout
pourri pour économiser la mitrailleuse, notamment contre les bâtiments
(bunkers, portes,…) que l’on met 15 à 20 secondes à détruire. Et c’est
long ! Et c’est chiant !
Sniper elite: De même, dans chaque mission, un petit shoot them up vous permettra de
sniper des terroristes retenant des otages. Ces phases sont assez durs à prendre en main.
Et sinon, le gameplay ?
On n’est pas au niveau d’un Mario (le jeu reste réaliste dans l'ensemble), mais on
se déplace bien, la vitesse de réaction du jeu est bonne, bref, même moi je
n’arrive pas à m’en plaindre. Par contre, pourquoi avoir envoyé un gros boulet
sur le champ de bataille ? Votre personnage a une GROSSE faiblesse : lorsqu’il
saute sur le bord d’une plate-forme, il s’amuse à faire l’équilibre et ne peut
pas tirer. Donc on se retrouve comme un guignol devant l’ennemi qui va vous
truffer de balles si vous ne trouvez pas de suite un moyen de retourner sur le
plancher des vaches. Ce qui peut vous paraître très anecdotique va vous faire
perdre bêtement de la vie en jeu. Et croyez moi que pour vaincre le boss de
chaque niveau, vous serez content d’avoir un max de vies.
Environnement hostile: Les ennemis ne seront pas tendre avec vous, se cacheront
en hauteur dans des miradors ou bâtiments, pendant qu'au sol, on vous mitraillera
depuis un véhicule. Que de l'amour quoi!
Mode 2 joueurs : Challenge
Il existe. C’est tout ce que j’ai à dire à son propos, je n’y ai pas joué, on n’est pas 20.000 à encore jouer sur GBA. J'ai eu beau chercher sur le net, pas trouvé d'info dessus. Mais merci d'avoir lu ce paragraphe!!
Pom Pom Pom...: Chaque niveau, vous faites un petit saut en parachute qu'il
faut bien doser pour ne pas s'écraser/être repéré par l'ennemi.
Peut-on parler d’une difficulté
arcade ?
C’est la grosse
question du jeu, puisqu’il s’inspire de Metal Slug. Très sincèrement, je le
trouve plus facile qu’un Metal Slug : une bonne barre de vie, des caisses
de santé pas trop loin à chaque fois, des boss pour lesquels on trouve la
solution assez vite, des ennemis à l’IA limité,… Soyons francs, ça se fait.
Mais, et même MAIS en majuscule, on est clairement à un niveau de difficulté
plus élevé que d’habitude, notamment parce qu’on recommence du début du niveau
quand on se casse les dents sur les boss ou parce qu’on n’a pas assez économisé
ses armes. On peut donc être surpris au début, mais ça reste très accessible,
et c’est cette difficulté qui va donner de la durée de vie au jeu.
Je suis invinc... Argh!: Foncer sur l'adversaire comme dans un FPS en mode facile ne fera
qu'avancer l'heure de votre mort. De la prudence et des réflexes sont attendus tout au long du jeu.
Special Forces, en bref, c’est…
Lorsque l’on évoquera CT : Special Forces, ce sera pour parler d’un bon vieux jeu de
borne d’arcade de type « Run & Gun ». On s’éclate, on rage, on
s’énerve, on se surpasse, on y passe du temps,… Est-ce qu’on peut vraiment en
demander plus ? L’histoire est inexistante, le réalisme est au placard,
les armes et adversaires sont peu diversifiés,… Mais on s’en moque, pour ce
type de jeu, c’est suffisant. La seule chose qu’on peut vraiment montrer du
doigt, c’est que pour l’époque, 4 niveaux pour 40€, ça fait peu, alors
heureusement qu’il y a cette « difficulté ».On passe un bon moment
avec CT : Special Forces,
pourquoi s’en priver ?
Gros lourd: "Bonne chance à vous!" "La chance n'est pas un facteur pour moi!".
Mais... Mais... Pauv' mec! Dégonflez lui ses chevilles!
La suite du blog avec
sûrement 007 : Nightfire qui me
gave dès le premier niveau, et Final
Fantasy Tactics Advance pendant
les vacances de Noël pour se détendre. Un petit TRPG (Tactical Role Playing
Game), ça fait toujours du bien.
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